Who am I
● avez-vous le permis ? si oui avez-vous une voiture ? si oui quelle voiture avez-vous ? + non j'ai pas le permis, bah je me déplace à pied ou en bus.
● avez-vous des animaux ? si oui lesquels ? + oui, un chat noir, james.
● quel est votre style vestimentaire ? + "grunge".
● avez-vous des phobies ? si oui lesquelles ? + phobies pas tant, mais sinon j'ai peur des orages.
● êtes-vous bordélique ? + un tout p'tit peu ?
● savez-vous cuisiner ? + des pâtes ou des conserves, exploit déjà pour moi.
● êtes-vous à l'aise avec la technologie ? + ouais, ça, ça va.
● êtes-vous jaloux ? + très jalouse, oui.
● avez-vous une passion ? + le dessin de tatouages ?
● pratiquez-vous un sport ? si oui le ou lesquels ? + pas vraiment.
It's a long story
Je n’ai pas eu une enfance très difficile si on passe les détails de la petite fille solitaire, mal-intégrée à l’école sujette à quelques moqueries basses des enfants de son âge. Mes parents se sont toujours bien occupé de moi, si bien que je n’ai jamais manqué de rien. Ma mère enchaînait les heures de boulot à l’hôpital tout comme mon père dans son petit bureau d’informaticien, et ce seulement pour moi. Puisqu’après ma naissance, ma mère à découvert qu’elle ne pourrait plus jamais avoir d’enfants, ce qui brisaient par la même occasion les envies de famille nombreuse que mes parents alimentaient depuis qu’ils s’étaient rencontrés. J’ai reçu tout l’amour qu’ils avaient et bien plus et si je ne me suis pas toujours sentie à l’aise dans l’environnement dans lequel je vivais, il me rappelait à eux deux que de toute façon quoi qu’il arrive, ils ne me laisseraient jamais.
Mais malheureusement certaines choses ne changent pas même avec le temps, et la petite fille exclue était devenue grande et s’était encore plus décalé du monde qui l’entourait, pas toujours les mêmes passe-temps, pas forcément le même style vestimentaire mais dans mon monde où je pensais que je resterais toujours seule j’ai quand même rencontrés quelques personnes qui m’ont aidé à rendre les journées d’école plus douce. Sauf que l’école ce n’était pas pour moi, mais vraiment pas du tout pour moi. Puis l’occasion rêvée de voir du pays s’est présenté, j’ai voulu être fille au pair alors je suis partit à Sydney, l’Australie m’avait toujours tenté, c’est un pays que j’adore alors quand l’opportunité s’est présentée, je n’ai pas hésité ne serait-ce qu’une seule seconde. D’autant plus que j’ai toujours voulu voyager à travers le monde et c’était un bon début, c’est là-bas que j’ai rencontré mon premier et seul amour en plus d’autres personnes tout à fait formidables. J’ai beaucoup souffert de la fin de cette relation, et j’en souffre d’ailleurs toujours autant, sûrement parce que j’en suis toujours éperdument amoureuse. Après un peu plus d’un an de relation, ça s’est arrêté là, peut-être trop brutalement, parce que je m’y attendais pas vraiment ou que je m’y étais pas préparée. Mais sa carrière musicale avec son groupe lui prenait plus de temps de jour en jour et puis il m’a fallu retourner au pays peu de temps après la rupture. En rentrant en Allemagne, j’ai suivi une rapide formation dans le monde des tatouages qui me passionne depuis toujours, ce qui est facilement détectable au vues des quelques-uns que je possède sur le corps. Le tatoueur dans lequel j’étais embauché avait décidé de s’expatrier en Irlande où sa famille résidait et il m’était offert une place si je décidais de le suivre. Alors j’ai foncé, de toute façon je n’avais pas grand-chose à perdre et mes parents étaient habitués à mes absences.