Who am I
●
avez-vous le permis ? si oui avez-vous une voiture ? si oui quelle voiture avez-vous ? + je commence les cours de conduite, et si j'ai mon permis, j'aurai la vieille voiture de ma père, une espèce de coccinelle que j'affectionne tout particulièrement.
●
avez-vous des animaux ? si oui lesquels ? + j'ai un chien, Pops. Ma sœur le déteste, mais moi je l'adore. C'est ma seule compagnie.
●
quel est votre style vestimentaire ? + Je m'habille assez normalement ; mais mon vêtement favori est une vieille marinière qui appartenait à mon père avant qu'il ne parte.
●
avez-vous des phobies ? si oui lesquelles ? + j'ai peur de l'oubli, de la mort et de l'amour.
●
êtes-vous bordélique ? + non, je suis quelqu'un de très carré, j'aime ranger et que tout soit en ordre.
●
savez-vous cuisiner ? + comparé à ma sœur, oui haha ! cependant, comme je n'ai pas le temps, je mange souvent une salade ou des pâtes.
●
êtes-vous à l'aise avec la technologie ? + je suis toujours sur mon portable, donc on peut dire que oui aussi.
●
êtes-vous jaloux ? +
ce n'est pas une question piège ? Oui, je suis quelqu'un d'assez jaloux, mais pas maladivement évidemment !
●
avez-vous une passion ? + j'adore écrire et les livres d'Arthur Conan Doyle ou d'Agatha Christie. Ce sont mes idoles.
●
pratiquez-vous un sport ? si oui le ou lesquels ? je ne suis ni sportive, ni une top model naît, donc non.
It's a long story
PROLOGUE - Ma sœur jumelle était quelqu’un de resplendissant, de joyeux qui vous contaminait par son sourire et ses dents blanches, ses manières de petites stars qui laissait présager un avenir sous les projecteurs et son rire enfantin à croquer. Alors forcément, lorsque vous avez une sœur pareille, attendez-vous à vivre dans son ombre tout votre vie. Surtout quand vous êtes tout son contraire, c'est-à-dire la déception de vos parents en une description brève ; matheuse, grande lectrice amatrice, adoratrice d’un son grunge vous déchirant les tympans et non pas la plus adepte des produits de modes ou encore des soirées mondaines à Las Vegas.
CHAPTER ONE - Anouck O’Connor, née O’Connor un 29 février 1995 dans le premier hôpital venu de Paris parce que sa mère ne s’attendait pas de la venue si précoce de son faux fils remplacée par deux jumelles que tout opposait, si ce n’est que le même ventre que nous avions partagé neuf mois. Voilà comment commence mon histoire, la suite est des plus barbantes ; j’ai vécu dans une famille aimante aux revenus moyens, de quoi pouvoir subsister à quatre. Je vivais uniquement pour les pourcentages et Molière, et mon alter-égo pour ses catalogues de modes et ses fringues branchées, et pourtant, nous avons le même visage, la même morphologie et le même nom, mais ce n’était pas ça qui allait faire de moi la fille de la sœur la plus populaire de son collège puis ascension au lycée à en devenir la reine. Je restais la même fille solitaire qui se coupait les cheveux tellement court qu’on la comparait à un garçon, qui lisait tout les livres et qui passait sa vie à prévoir des évènements ou encore des sentiments grâce à des calculs mathématiques ou théoriques. Bref, j’avais beau avoir d’excellentes notes, je n’excellerai jamais ma sœur qui était bien trop belle et bien trop cool aux yeux de mes parents, de toute la ville et même de la planète entière, malgré que 99,99 pourcents parmi les 7 milliards d’habitants qu’il y a sur la Terre ne connaissait pas son nom. Incroyable, non ?
CHAPTER TWO - Et bien sachez que ma petite vie monotone a cessé d’être lorsque mon père a décidé qu’il n’aimait plus ma mère sur un coup de tête, qu’ils divorcent le jour de nos 17 ans communs et que je doive partir à Arklow avec lui tandis que ma mère et ma jumelle restaient à Paris. De nouvelles opportunités s’offraient à moi, comme changer radicalement de mode de vie, devenir quelqu’un d’autre. Sauf que je savais pertinemment que toute cette mascarade ne marcherait jamais. J’étais trop naïve pour essayer de croire en un changement spectaculaire, et j'abandonnai vite cette idée, me laissant couler dans ma mélancolie mathématique, calculant le nombre de chance que j'aurai eue pour essayer de survivre à cette vie ironique. Résultat : aucune, je n'étais bonne que pour compter. Et sauver la vie d'un parfait inconnu.
CHAPTER THREE - Je me réveillai complètement désorientée, avec un mal de crâne épouvantable et sûrement une côté cassée. Qu’avais-je fais déjà pour avoir aussi mal ? Ah oui, j’avais sauté sur un homme en noir près d’une boutique, comme si ma vie en dépendait. J’avais senti l’adrénaline dans mes veines comme jamais je n’avais ressenti ça, et j’avais sauté, pour aplatir comme une crêpe au sol l’homme étrange. Je ne m’étais pas sentie aussi vivante depuis aussi longtemps, malgré que j’avais du, avec cinquante pour cent de chance, me tuer et ne pas en ressortir indemne. Mais c’était trop tard pour y penser, je venais de sauver la vie de quelqu’un. Vous vous demandez pourquoi je lui ai sauté dessus ? Et bien grâce à la lumière des réverbères -il faisait presque nuit-, j’ai pu apercevoir une lame dans sa veste. En quelques secondes, je suis devenue une nouvelle héroïne internationale en sauvant quelqu'un que je connaissais pas ; le président des USA.
CHAPTER FOUR - Voilà, maintenant j'ai dix-neuf et je suis encore plus harcelée par la presse et les médias car j'ai juste sauter sur un fou furieux qui voulait tuer le président des USA. Anouck O'Connor, nouvelle idoles des adolescents sauve le président par simple acte de courage ! Je ne peux pas vivre comme une adolescente normale, je ne peux pas vivre comme ma sœur le fait, lorsque je vais à la fac, tout le monde me regarde comme une simple bête de foire, c'est absolument HORRIBLE pour ma petite personne qui ne supporte pas la foule. En plus de ça, j'ai volé la destinée de ma sœur qui m'ignore à présent ; d'être sous le feu des projecteurs. Mais le pire, c'est que le fils du président dont je ne retiens ni le nom ni le prénom a décidé d'habiter à Arklow. Avec moi -ou du moins, dans le même immeuble-, juste en face de mon appartement. Et qu'à chaque fois que je le vois, j'ai envie de fuir, et que lui, il me sourit de son petit air angélique, reconnaissant avec une lueur dans les yeux que je ne lui connais pas.
Pourtant, il devrait savoir que le matin, j'ai la tête d'un zombie en putréfaction.