Vous êtes-vous déjà demandé quelle trace laisse notre passage sur terre. Si une seule vie peut réellement avoir un effet sur le monde, ou si les choses que nous faisons ont une quelconque importance. Moi je crois que oui, et je crois qu’un seul homme peut changer la vie de beaucoup d’autres pour le meilleur ou pour le pire. Il a rendu ma vie meilleure pendant dix-sept années de notre vie. Lui le frère qui a fait battre mon cœur, lui mon jumeau, lui l'homme à qui je n'avais pas besoin de parler pour être entendu, jamais besoin de faire le moindre geste pour qu'il sache ce qu'il se passait dans ma tête. Lui l'homme, moi l'enfant. Le héros, moi le zéro. Séparé de trois minutes à la naissance, il a été élevé comme ainé de la famille. Lui qui m'a toujours protégé, lui... simplement lui. Flash-Back « Tu peux pas rester comme ça, Timo ! Tu dois te ressaisir... » À quoi bon ? Pourquoi me ressaisir quand on s’apprête à tout perdre. Pourquoi redresser la tête quand sa moitié va partir. Pourquoi donner à sa vie l’illusion qu'elle est belle quand ce n'est pas le cas. « Pourquoi ? Pour papa ? tu oublies que j'ai tué maman moi... lui il rêverait de me voir à ta place » « on s'en fou du père ! Je te parle de toi... de ta vie. ». Je ne pardonnerais jamais à mon frère d'avoir quitté la maison le jour de son seizième anniversaire, de s'être engagé dans l'armée suite à une dispute avec notre père... je ne lui pardonnerais pas d'avoir menti sur son âge pour être enrôlé... je ne lui pardonnerais jamais de me laisser seul sur cette terre. « pardonne moi, j'aurais pas dû... j'aurais pas dû partir... pas comme ça. ». Je t'en voulais à mort, mais comment te le dire sur ton lit de mort, comment te dire que je te hais à un point inimaginable. « égoïste, insouciant... gamin ! », pour la première fois les rôles c'était inversé, j'étais l'adulte et lui le gamin. J'avais ma vie devant lui et lui n'avait que des heures ? Ou quelques jours devant lui. Je pourrais vieillir jusqu'à cent ans, lui ne passera pas son cap des dix-huit ans. La tête entre ses mains, les larmes coulaient à en faire déborder le Nil. Je caressais ses cheveux de ma main gauche, je sentais son cœur battre contre ma joue... Mais pour combien de temps encore ? Quand est-ce-qu'on va l'appeler auprès des anges ? Lui l'adolescent fait de cher et de sang, allait un jour être poussière... bien plutôt que ce qui était écrit. Une balle à changer son destin, un bout de métal à décider de sa vie pour lui. Désorientation qu'à perdre la moitié de son âme ? Haine que de perdre son frère..., « je t'aime... au-delà de possible. » il est le seul à pourvoir entendre ces mots sortir de ma bouche, malheureusement il n'entendra pas ceux-là... voilà une minute que l' électrocardiogramme le déclarait mort.. Une minute que son bip strident retentissait dans la pièce faisant ameuter la moitié de l'étage. Blouse blanche, infirmière, médecin... je m'éloignais de son lit tombant à genoux. Mon frère... Jordan 17 ans mort d'une balle dans un poumon à l'aube de ses dix-huit ans. Lorsque l’on perd un proche, on passe par plusieurs sentiment : le déni, le refus, la peur, la culpabilité, la dépression... l’acceptation. Déni, il n'est pas mort. Mon frère n'est pas mort ce n'est pas possible. Hier ce n'était pas son enterrement. Il est sagement à la maison allongé sur son lit en train de lire un livre comme il le faisait souvent. Il n'est pas sous terre, bouffé par les verres. Cet impact de balle ne l'a pas touché... il l'a évité. Mon frère est vivant. Refus mon frère ? Me quitter ? Jamais il n'aurait jamais pu... voyons vivre l'un sans l'autre c'est impossible. Mourir ? Encore moins il ne peut pas mourir, cet homme est invincible... c'est mon super héros. Mon frère n'a pas pu me quitter, c'est impossible. Pas lui... pas l'homme que j'admirais le plus au monde. Peur m'on frère m'a abandonner, il me laisse seul dans ce monde. Son absence, sa présence me manque, il me laisse à la place la frayeur de me retrouver seul, peur de fermer les yeux et de le voir mourir une deuxième fois, peur de le voir. Peur de sentir une nouvelle fois son cœur s'arrêter contre ma joue. Culpabilité Pourquoi lui ? Pourquoi pas moi ? Lui il méritait tellement de vivre, de faire de grande chose. Il aurait pu être quelqu'un d'important dans la vie des autres, pas seulement la mienne. Alors que moi... il devrait être là à ma place, en train de respirer, de rire. J'aurais dû être à sa place, cette balle aurait dû perforer mon poumon pas le sien. Dépression Je ne peux faire ma vie sans lui. De toute façon c'est clair, j'ai prévu de le rejoindre dans les jours qui suivent. J'ai fêté mes dix-huit sans lui, ma remise de diplôme sans lui. Ma vie n'a aucun sens sans sa présence. Alors pourquoi rester sur cette terre ? à quoi bon ça va me servir. De toute façon je sers à rien, j'ai pas de but... ma vie ne sert à rien qu'à décorer le monde d'une âme en peine en plus. Acceptation Il est mort ! Je ne le verrais plus, il faut que j'apprenne à vivre avec ce manque, ce trou béant dans ma poitrine. Mais pleurer ou me suicider ne me ramènera pas mon frère. Et puis il ne serait pas heureux de me voir à ses côtés aussi tôt. Alors je veux le rendre fière, je veux qu'un ma montée au ciel il me dise qu'il à été fière de la vie que j'ai mené.

Parfois, la souffrance prend une place si envahissante dans notre vie qu’on pense qu’elle durera toujours, parce qu’on ne se souvient même plus de ce que c’est de vivre sans.J'avais accepté sa mort, mais son absence était tellement dur à supporter. Les démons du lycée sont revenus vers moi comme une claque en pleine gueule, ces démons que j'ai crus éteints même si le manque créé par cette dépendance destructrice me rongeait les veines chaque minute de ma triste vie. Mais j'ai replongé, ça mort n'a rien arrangé... lui qui voulait que je m'en sorte, que je fasse de sa mort mon tremplin pour le pardon. Mais il m'a servi que de corde pour me pendre un peu plus dans le trou béant de ma poitrine. Poudre blanche sur la table de nuit, une inspiration et la première ligne n'existait déjà plus, une deuxième et me voilà allongé sur mon lit, laissant la poudre faire son effet. Douce sensation dans mes veines, douce comme si j'avais été propulsé dans les nuages, ces nuages moelleux comme de watt. Cette sensation d’anesthésie totale, coupé du monde. L'impression d'être sortit de mon corps, de regarder ce dernier allonger sur mon lit. Pauvre de moi, je faisais réellement pitié. Connexion brouillée, brouillard dans les yeux. Flou total, j'étais dans mon bonheur que je me créais malgré tout. Pitié frangin ne regarde pas ce moment-là... alors que je te sens hurlé mon prénom je sombre dans le noir de l'enfer, je tends ma main à Satan qui saura quoi faire de ma misérable existence. Ô démons, ô diable, toi roi des enfers fait moi mort et je serais ton serviteur pour l’éternité. Ange déchu du ciel, fait de moi ta vengeance sur les humains, rends dieu fou de rage et ça fera ma vengeance. Allongé dans la douceur des ténèbres j'entendais des brides de voix, des inconnus. J'ai voulu me réveiller, mais enchainer aux nuages devenu sombre tel du charbon. J'étais prisonnier des enfers, escales de Satan... . Bride, parole mâchée... mon prénom ? Possible. Mais qui étais-ce ? Pourquoi étaient-ils dans ma chambre ? « .... Timothy.... enten....vous ? » quoi ? Je voulais me lever une nouvelle fois mais impossible, alors je hurlais... encore et encore. Mais rien, rien ne se passais. Je ne revenais pas à la réalité. Ce rêve m'avait fait sien. J'appartenais à mon rêve ? Personne ne peux deviner sur quelle face la pièce va tomber, il faut la lancer pour le savoir. Pile j'ouvre les yeux, face j'oublie cette vie et j'accepte mon état de légume et me laisse sombrer dans cet enfer. J'ai lancé la pièce... elle n'est jamais redescendue. Elle n'a jamais montré la face que le destin avait choisis... mais j'ai toujours pensé face ! Qu'il fallait que j'oublie ma vie que je ne la verrais plus. « Timothy ? Vous m'entendez ? » bizarrement je t'entends mieux que... hier ? Avant hier ? L’année dernière ? Il m'a demandé de cligner des yeux mais impossible, impossible de les ouvrir. Je ne pouvais pas manifester ma présence, rien ne pouvait lui montrer que je l'entendais. Que j'étais là quelque part dans ce corps couvert de peau, mais que je n'occupais plus totalement. Overdose ? Très certainement, un dosage trop fort... dommage si j'y avais été encore plus fort je serais plus là pour y penser. Mes chaînes disparaissaient au fur et à mesure que le temps passe, elles s'évanouissaient comme de la poussière, me rendant ma liberté. Plus le temps passaient et toutes les chaînes avait disparu. Enchainer dans les abimes de l'enfer j'ai été propulsé dans mon corps. Comme un électrochoc. Les yeux s'ouvraient lentement laissant la lumière bercé mes pupilles, mes yeux ne s’arrêtèrent sur personne dans ma chambre... qui serait venu me rendre visite ? Mes amis sont partis à la fac, mon frère... n'est plus et mon père... doit sûrement cuvé sa bouteille de whisky dans un bar. Je me redressais lentement dans mon lit, cherchant un verre d'eau avant de hurler dans ma chambre parce que personne n'y avait pensé. Capricieux ? Presque ! Tiens quelqu'un faisait enfin le déplacement. « Ho Timothy ! Vous êtes réveillé. » cette voix, c'était donc lui qui me parlait pendant que j'étais en prison ? « où suis-je ? » il s'est approché pour prendre mon poignet, sa montre... mon pouls ? Peut-être. « Vous êtes en clinique pour une overdose... vous êtes en cure de désintoxication... ». En cure ? Ho putain, quel est le con qui m'a foutu la dedans que je lui refasse le portrait. « Vous avez été dans le coma pendant près d'un mois... votre malheur vous à aider à vaincre plus facilement votre dépendance dirons-nous. ». Je dois dire que c'est vrai, depuis mon réveil je n'ai rien qui me gratte comme quand je suis en manque habituellement, je ne m'énerve pas... je suis plutôt calme chose très rare. Je lui pose la question de jusqu'à quand je vais rester enfermer ici... il me répond que je sors demain dans la journée si mes examens sont bons. Il m'annonce également que je vais devoir terminer mon "traitement" avec une semaine en hôpital psychiatrique, la police à juger mon overdose comme tentative de suicide. Enfin dans une semaine je suis libre, c'est ce qui compte... une nouvelle vie ? Peut-être enfin je l'espère je ne veux pas replonger la dedans.

Vous n’êtes pas un salaud Timothy, mais vous faites beaucoup d’efforts pour l’être. « tu sors de désintox, et t'es déjà dans un bar ? tu bats les records Doherty ! » une main sur la nuque, je baissais légèrement la tête avant de me laisser tomber sur le canapé près du bar en faisant un simple signe au serveur pour passer commande... après tout, tout le monde à ses habitudes. « tu me connais Sely non ? aussi prévisible comme la météo irlandaise ». Je remerciais le serveur d'un signe de tête avant de prendre une gorgée de ma boisson « tu es tout sauf prévisible... » je la regardais dans les yeux, un petit sourire sur mon visage alors que d'autres amis venaient s’asseoir avec nous. Sely c'était rapproché, entre nous ça à toujours été complexe. Elle a été ma première petite amie et l'attirance physique même après notre rupture était toujours présente. Même si nous n'avions pas recouché ensemble depuis... près de quatre ans maintenant. Mais l'idée a toujours été dans un coin de ma tête. « pourquoi tu te mets dans des états comme ça ? » sûrement en référence à ma cure, mon overdose... et ma présence ici. Mais ce n'était qu'un verre ou deux non ? Je ne replonge pas... enfin je crois. « Arrête de t'en faire pour moi ! » je me dégagea du canapé pour rejoindre le bar, mon verre à la main. Je fixais une jeune femme, assise à deux sièges de moi, qui me fixais également. Elle se rapprocha finalement en posant une main sur mon épaule « Jordan ? » j'ouvris légèrement la bouche avant de baisser la tête « c'est... c'était mon frère ! » elle retira sa main en se laissant tomber sur le siège à coter de moi « était ? » je relevais doucement les yeux, elle était belle. Presque trop belle, aucun défaut apparent, un sourire à en faire retourner plus d'un. « Il... Il est décédé il y a 2 ans maintenant » une larme venait de couler sur sa joue, mais je ne fis rien... rien pour essuyer cette goutte d'eau salée qui roulait sur sa peau. « Je... je suis désolée. », elle a simplement terminé son verre avant de quitter le bar. Comment elle le connaissait ? Je savais qu'il avait plein d'amis... mais je les connaissais tous, et ils étaient tous présent à son enterrement... pourquoi elle, elle ne me dit rien ? Je paya ma note avant de lui courir après à l'extérieur. « attends ! Comment tu connaissais Jo' ? » j'étais à présent face à elle les mains dans les poches, elle en attrapa une en me tirant avec elle. Je suivais la jeune femme au travers des rues de la ville plongée dans le noir. Des escaliers monté à toute vitesse et une porte ouverte sur un appartement, cet espace privé. J'entrais dans la pièce qu'étais le salon, en me dirigeant vers une commode... . Des photos de mon frère et cette jeune femme, des photos où ils souriaient. Des autres où ils s'embrassaient... une petite amie ? Pourquoi tu m'as rien dit Jo'! « On ne sortait pas vraiment ensemble... Jo' ne voulait pas à cause de son engagement. » elle savait ? Elle savait qu'il allait s'engager et elle n'a rien fait pour l'en empêcher ? « Pourquoi t'as rien fait ? Tu savais et t'as rien fait pour qu'il change d'avis ? » ma voix était devenue agressive, tout ce que j'avais accumulé durant ces dernières années ressurgissais subitement dans cet appartement, devant cette femme dont j'ignorais l'existence et qui aurait pu faire qu'il soit toujours là... auprès de moi. « Je... je pensais pas qu'il serait envoyé là-bas... » je laissais tomber le cadre par terre en me rapprochant d'elle, alors qu'elle reculait jusqu'au mur derrière elle. « Il a pris une balle... une balle qui a perforé son poumon. Il est mort... mort à coter de moi. Dans son lit d'hôpital. Et... tu pensais pas ? » J’éclatais mon poing juste à coter d'elle, avant de reculer et d'aller m’asseoir sur le canapé, il aurait pût être ici... vivant et en bonne santé. « Il ne m'a jamais dit que tu ne le savais pas Timo.. » Timo ? C'est mon surnom, elle n'avait aucun droit de m'appeler comme ça, aucun droit. « Ne m’appelle pas comme ça... il pourrait être vivant. J'en reviens pas. » Une vie gâchée pour une simple envie. Une balle destructrice qui à retirer ta vie. Une balle perdue ? Visée ? Qu’importe tu n'es plus là pour me le dire. Pardonne-moi. une larme coula sur ma joue, suivit d'une autre, voilà je n'aurais pas dû la suivre, j'aurais pas dû creuser. J'aurais dû me bourrer la gueuler et coucher avec Sely, pourquoi je me trouvais sur le canapé d'une inconnue qui a connu mon frère et qui la laisser marcher droit à sa mort. Elle était à présent à côté de moi, elle a posé ses lèvres sur ma joue. Mais je me suis reculé « tu ressembles tellement à ton frère... pas que physiquement... mais dans tout ! » Tout ? Pourtant on était si différent, rien de comparable autres que notre physique. « Comment ressembler à la personne la plus différentes de soi... Jordan et moi n'avions rien en commun dans notre caractère. » je tournais la tête pour regarder la jeune femme dans les yeux, je ne savais ni son nom ni rien sur elle. Mais j'avais l'impression de comprendre pourquoi Jordan avait pu apprécier sa compagnie. Elle a beau vous mettre dans une colère sombre et pourtant dès qu'elle est près de vous, tout est oublié, votre colère s'est évaporée. « s'il te plait... » elle s'était rapprochée une nouvelle fois de moi, trop proche cela dit... sûrement une des seules fois de ma vie où je dirais qu'une femme à été trop proche de moi. J'ai tourné une nouvelle fois la tête, je voulais lui dire que je devais partir, que je n’aurais pas dû venir. Mais aucune chance, ses lèvres avaient atterrit sur les miennes, je voulais la repousser... mais je sentais ses larmes coulaient sur ses joues venir mourir sur les miennes. Je fini par céder et lui rendre son baiser, ses mains atterrirent dans mes cheveux me serrant un peu plus contre elle, alors que mes mains ne bougeaient pas de mes genoux. Après seulement quelques secondes je mis fin au baiser « c'est pas une bonne idée. » Elle acquiesça d'un signe de tête, toujours en larmes. Je me redressais sur le canapé pour enfin me lever et quitter l'appartement. J'ai été retenue par une main alors que je me dirigeais vers la porte d'entrée. Une nouvelle fois ses lèvres se sont claquées sur les miennes, mais cette fois je n'ai pas résisté j'ai répondu à son baiser à la seconde ou ses lèvres se sont posée sur les miennes. Second baiser en moins de quelques minutes. Mes mains glissaient sur son dos, la rapprochant plus près de moi, caressant sa taille. Alors que ses mains glissait sur mon torse sans pour autant rompre notre baiser. Elle glissait ses mains sur mon ventre avant d'attraper le bas de mon t-shirt pour le tirer vers le haut, mais je l'en empêcha. Rompant le baiser « Je suis pas Jordan... Je suis pas le garçon tendre et romantique pour ce genre de chose ! » elle se décolla de mon torse, posant une main sur ses lèvres, elle fit simplement un signe de la tête comprenant que le côté tendre et doux avait été donner à l'homme qu'elle était tombé amoureuse et pas son frère jumeau. « on peut garder contact ? » je fermais les yeux en enfilant ma veste, quoi lui répondre ? Comment lui dire ? « Non, je crois pas... » je me penchais en embrassant son front « Jo' a eu de la chance ! » puis j'ai quitté l'appartement en fermant la porte derrière moi, ainsi qu'une partie de la vie de mon frère.. Mais c'était sa vie privée, pas la mienne alors pourquoi vouloir fouiller la dedans ?

Le reste de votre vie se dessine maintenant avec les rêves que vous poursuivez. Les choix que vous faites et la personne que vous décidez d’être ; Le reste de votre vie c’est long et le reste de votre vie commence maintenant.Un casque de musique vissé sur les oreilles, un crayon dans la main gauche et une page blanche sous les yeux. Les paroles de mon frère résonnaient dans ma tête « tu peux devenir ce que tu veux, qui tu veux. Fait de ta vie un conte de fée » un conte de fée ? Puis-je réellement faire ce que je souhaite dans ma vie ? Personne ne pourra me dicter mes choix ? Personne ne pourra me dire que ce que je fais est sans intérêt, que je devrais m'arrêter tout de suite. Il répétait sans cesse que le dessin était mon talent, que je ferais fortune avec mes mains. Mes mains ? Qui n'ont servis qu'à tenir des joins ou me boucher une narine pour sniffer ma came... c'était vraiment ses mains qui allaient me mener à l'or promis ? J'en doute... Je frottais mon crayon entre mes mains avant de finalement commencer à dessiner un homme, mais pas simplement. Une sorte de héro, comme spider man, superman ou d'autre. Mais je dessinais son visage, avec quelques différences... c'était lui, c'était grâce que mon dessin ressemblait à quelque chose, et j'ai continué à le dessiner encore et encore, dans différentes situation. Je n'ai jamais cessé de dessiner ce super héros au pouvoir des flammes. Maitriser le feu à toujours été son rêve, petit il disait qu'il était le prince des flammes, alors maintenant par un dessin il l'était devenu. J'ai passé six mois sur ses dessins pour finalement en sortir une première bande dessiné... j'ai été poussé à l'envoyer à des maisons d'éditions, mais j'étais certain de croiser que des refus sur ma route, que tout ça était du vu et revu... . Les semaines passaient et j'ai arrêté de me dire que tout compte fait ça pourrait être pas mal de devenir pro la dedans, j'ai arrêté de dessiner, j'ai rangé tous mes rêves dans un tiroir. Je l'ai fermé avec difficulté. J'ai continué ma vie, sans emploi fixe, je me faisais viré presque toutes les semaines, je continuais d'écumer les bars les soirs de semaines.... je continuais de coucher avec n'importe qui... je continuais seulement ma vie. Sans changement. Les mois, ont passé chaque soirs en rentrant je fixais ce tiroir sans l'ouvrir, je laissais mes espoirs de changement pourrir dans un coin replié de ma tête, là où ils pourront bien prendre la poussière. Puis finalement un an a passé, beaucoup de chose ont finalement changé…J’étais plus sage dans beuverie et dans mes sauteries d’une nuit, j’avais mûri et compris que je ne pourrais pas vivre comme ça toute ma vie et qu’il fallait qu’un jour ou l’autre je prenne cette vie de débauche en main et que je la rende vivable. Il fallait que je comprenne que rejoindre mon frère n’était pas pour maintenant et qu’il fallait que je tire encore un moment sur la corde avant qu’elle ne cède. Un an passé, 12 mois écoulés… Une nouvelle vie ? Mouais je n’y croyais pas réellement… peut-être simplement un nouveau départ. Un premier roman de terminé, et le deuxième à commencer, une page blanche. Pourquoi ne pas commencer cette nouvelle chance par une bonne note ? « Chère journal, j’arrête de coucher avec les filles » … impossible, et peut-être « chère journal, j’arrête de me bourrer la gueule tous les jours » ça c’est jouable, ça je pouvais le faire… me limiter au weekend serait déjà une bataille de gagner. Puis ce jour est finalement arrivé, un an jour pour jours mon courrier aux maisons d’édition, une réponse à trouver son chemin jusqu’à mon appartement, m’apportant la délivrance. Ils ont adoré, adoré ? Adoré mes dessins… j’en avais les larmes aux yeux. Nul autre personne que Jordan n’avait aimé mes dessins, nul autre personne ne les avaient vu d’ailleurs. Je n’avais pas eu le cran de croire en moi, pas eu le cran de penser que ça pouvait réellement convaincre quelqu’un de me donner ma chance. Mais cette lettre me donnait tellement le sourire, ce sourire que j’avais perdu depuis bien des années et que je croyais perdu à tout jamais. Puis tout s’est enchainé, la bande dessinée est sortie dans les librairies, les premiers chiffres d’affaires, la première interview… Maintenant j’en suis à la cinquième bande dessinée des aventures de cet héro de feu, inspiré de mon frère mon héros.

Tim ne sort plus avec Zara • il a trompé zara avec tahlia • il est devenu l'amant de tahlia pendant quelque temps alors qu'elle sortait avec maëh le meilleur ami de tim • tahlia aurait pu être enceinte mais le test à été négatif • tim a merdé avec tahlia et maintenant c'est terminé • tim à trompé tahlia avec alex • il est sortit avec elle deux semaines en tous • ils ont rompu mais reste "en froid" • tim sort maintenant avec robynn • il est heureux d'être avec elle et ne compte pas foirer cette relation •