| Sujet: Re: maëh + i'll find someone like you. Lun 3 Mar - 18:52 | |
| chapitre un. not good enough
Allez maëh, lances toi. Juste une simple question à lui poser. Je regarde ma montre, bientôt elle va sortir de son travail. Je n’ai plus que quelques minutes pour rassembler le peu de courage que j’ai. Une simple question qui changera tout. Je l’enlèverai à cette ville, je l’aurai pour moi. Je lui donnerai tout, j’en ai, après tout, les moyens.. Je la regarde derrière son comptoir, à servir son dernier client pendant que je fais les cents pas dans la rue. Je regarde mes pieds. On dirait un gamin. Je mordille sans cesse ma joue, tortille mes doigts. Le stress m’envahit. Elle n’est pas encore sortie, dans quel état vais-je être quand elle me regardera dans les yeux ? Pourtant je dois prononcer ces mots. Je veux la voir se réveiller près de moi chaque matin, louper ses plats et brûler ses casseroles, m’appeler à l’aide pour une bestiole qui traine par terre. chapitre deux. how to save a life
Je la perds, elle s’éloigne. Plus rien. Le néant, du noir, un trou noir. Je dois tout recommencer. Je perds mes repères, mon pilier et je la regarde partir. J’ouvre les yeux et me retrouve dans mon lit. « Bordel. » Un simple cauchemar » Elle dort à côté de moi. Est désormais passé son vingtième anniversaire. Je la regarde dormir, je décrypte chaque parcelle de son visage. Le soleil vient déjà se coucher sur son visage endormi. Un ange. J’imagine déjà que je suis le plus chanceux de tous. Le premier à lui avoir tout volé et en délicatesse, avec le plus d’amour possible. Je garde ma joue collée à mon oreiller, la contemplant encore quelques minutes avant de voir ses prunelles noisettes s’ouvrir et lui donner vie. J’aurai pu passer des heures à la regarder là, endormie, juste à côté de moi. J’aurai pu rester ma vie entière à la regarder dormir, et surtout j’aurai dû. J’aurai sûrement éviter des drames, je n’aurai pas eu à sécher ses larmes, à lâcher sa main, la regarder s’éloigner pour ne plus me regarder et l’observer dans les bras d’un autre, moi souriant et se déchirant à l’intérieur. J’aurai dû laisser cette porte fermée, me contenter de caresser sa joue comme je le fais actuellement, lui sourire avec le plus de tendresse possible comme pour la remercier de s’être donnée la veille au soir. Je ne savais pas que je devais profiter de chaque seconde car pour moi c’était clair, ma vie serait à côté d’elle, elle et seulement elle. Quand on trouve la bonne personne, on devient naïf, on pense que rien ne peut nous arriver, nous séparer. Et pourtant.. Je suis jeune, je suis amoureux, je me vois déjà avec des enfants, un chien, une maison, mon cabinet d’avocat et surtout cette femme devant moi à mes côtés, toujours à mes côtés.. Je me contente de me redresser, l’embrasser avec tendresse et retrouver ses lèvres qui me manquaient déjà. Elle pose sa main derrière ma nuque, je remarque déjà que ses joues rougissent. J’aime sa timidité, son manque de confiance en elle. Elle ignore sa beauté. Elle ignore combien elle a été fabuleuse cette nuit-là. Elle n’a pas conscience de ce qu’elle est et c’est sûrement ce que j’aime le plus chez elle. Je passe mes doigts dans ses boucles brunes et embrasse sa joue chaude. En ce moment, je réalise que je l’aime bien plus que tout dans ce putain de monde, que je pourrais bien tout plaquer juste pour avoir un autre réveil comme celui-là, pour vivre des moments comme celui-ci. Je réalise que c’est elle, et que ça a tout simplement toujours été elle. Elle, elle et seulement elle.. chapitre trois. my immortal
Allez maëh, lances toi. Juste une simple question à lui poser. Je regarde ma montre, bientôt elle va sortir de son travail. Je n’ai plus que quelques minutes pour rassembler le peu de courage que j’ai. Une simple question qui changera tout. Je l’enlèverai à cette ville, je l’aurai pour moi. Je lui donnerai tout, j’en ai, après tout, les moyens.. Je la regarde derrière son comptoir, à servir son dernier client pendant que je fais les cents pas dans la rue. Je regarde mes pieds. On dirait un gamin. Je mordille sans cesse ma joue, tortille mes doigts. Le stress m’envahit. Elle n’est pas encore sortie, dans quel état vais-je être quand elle me regardera dans les yeux ? Pourtant je dois prononcer ces mots. Je veux la voir se réveiller près de moi chaque matin, louper ses plats et brûler ses casseroles, m’appeler à l’aide pour une bestiole qui traine par terre. |
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