Nevan né le 01 janvier 1991 à Dublin, dix minutes avant son jumeau, avec plusieurs semaines d'avance, enfants prématurés. Sa vie commence difficilement, il commence à savoir marcher et parler bien trop tard et est donc accepté à l'école maternelle seulement à ses cinq ans. Toujours pas propre, du à ses problèmes, il se fait renvoyer, sa mère se doit donc de lui faire l'école à la maison alors que son père se fait rarement présent à la maison due à son engagement dans l'armée, alors que pour son jumeau, tout va bien.
C'est à partir de sept ans, où tout commence à prendre une tournure enfin normal dans le vie de Nevan. Il retourne à l'école et est en âge de vivre comme les autres enfants. Rapidement il devient un garçon apprécié par ses camarade de classe et s'intègre à un petit groupe d'élève, dans lequel il rencontre une jeune fille qu'il dit trouvé belle et vouloir l'épouser, à sept ans il faut dire c'est un peu tôt.
Son évolution dans l'école se fait parfaitement, ses notes et son comportements restent correctes, ceci jusqu'à son entrée en quatrième où le jeune homme dérive. Il fait la rencontre d'un groupe de jeune redoublant, un an et demi plus vieux que lui et déjà pas mal délinquant. Ainsi, ses notes chutent gravement et son comportement devient un vrai problème au sein de sa classe, tellement qu'il se fait virer de cours à plusieurs reprises durant l'année scolaire. Certains de ses profs ne l'acceptaient carrément plus dans leur cours, notamment le professeur d'histoire-géographie, un seul cours dans lequel le jeune homme montre de l’intérêt et reste sérieux contrairement à tout le reste de la classe, le cours d'art plastique.Ses notes dans cette matière restent un mystère pour ses parents et son professeur. Il passe de justesse dans la classe supérieure, grâce à l’art plastique qui lui fait obtenir la moyenne. Dans sa dernière année de collège il se retrouve de nouveau dans la classe de cette jeune fille dont il disait être amoureux à sept ans, et il s’avéré que ça soit toujours le cas. N’ayant plus ses collègues de l’an dernier, Nevan redevient calme et posé dans sa classe, et ses notes remontent ce qu’il lui vaudra la mention bien à l’examen de fin de collège.
Il a alors quatorze ans lorsqu'il voit naître sa petite soeur. Rapidement il prend son rôle de grand frère très à coeur et se montre très protecteur et très entreprenant. Sa mère a rapidement plus le contrôle de la situation, il ne la laisse même plus donner à manger à sa soeur, seul le changement de couche est encore effectué par sa mère, des odeurs beaucoup trop fortes pour lui. Sa soeur grandit tout comme lui et ses années de lycées se passent parfaitement, il effectue un baccalauréat littéraire et l'obtient haut la main. Jusqu'au drame familial.

RP :

On était assis là tranquille a trois sur la table de séjour, ma mère jeta alors son dès qui affichait la face comportant les six points. Un six, elle venait de faire un six et pouvait donc faire avancer son pion de six case, « rue de la paix » pas de chance maman, tu tombes sur ma rue.
_ «  Haaaa ! Allez maman, files la monnaie ! » - lui disais-je tendant la main en attendant qu’elle me donne les faux billets qu’elle me devait en tombant sur cette case.
Le sourire aux lèvres vint mon tour, je pris alors le dès et me prépara à le lancer alors que la sonnette de la porte de la maison se mit à retentir. Qui pouvait bien venir sonner chez nous un dimanche après-midi ? Ma mère se leva alors de sa chaise et se dirigea vers la porte, le sourire toujours aux lèvres, ma sœur et moi la suivaient du regard. La porte s’ouvrit devant elle, et en un éclair de seconde, le visage de ma mère s’assombrit. Elle venait de comprendre ce qu’il se passait alors que moi, j’étais toujours dans le flou, je décida alors de me lever et la rejoins devant la porte où je vis, debout bien droit, deux officiers de l’armée, une lettre en mains et leurs callots dans l’autre. Ma mère fondit alors en larme et je tentais de lui montrer mon soutient tout en restant fort pour elle en lui passant mon bras autour de ses épaule. De ma main libre, je récupérai la lettre en les remerciant d’un signe de tête et ils me décrochèrent alors cette phrase bateau qui faisait prendre un plus conscience de la situation.
_ «  Toutes nos condoléances, votre mari et père était un soldat hors du commun et un homme exceptionnel. »
A ce moment-là, j’avais qu’une seule envie, mourir sur place. Je venais de perdre mon père, leur seul exemple masculin que je possédais. Et pire encore, ma mère venait de perdre l’homme de sa vie, je me retrouvais là, debout devant la porte, porte que mon père devait franchir quelques jours plus tard, tenant ma mère par un bras et ma sœur par l’autre. A partir de ce jour je me devais de devenir fort pour elles, c’était à moi de reprendre le relais sur mon père, d’assurer la sécurité et le bonheur des deux femmes de ma vie. Mon menton posé sur le haut de la tête de ma mère, je fermais fortement les paupières et lâcha non intentionnellement quelques larmes. La mâchoire serré, je n’arrivais pas à réaliser ce qu’il venait de se passer.

RP 2 :

Vêtu de noir de la tête au pied, serrant la main de ma mère et de l’autre, celle de ma sœur cadette, je fixais d’un regard attristé et sombre, le cercueil de bois qui trônait au milieu des gens. Ça faisait qu’à peine quelques jours qu’il n’était plus là et il me manquait déjà énormément, pourtant son absence on en avait l’habitude mais là, c’était une absence bien différente des autres. Je sentais la main de main mère, tremblante. Elle venait de perdre L’homme de sa vie et moi mon père, le seul homme en qui j’avais toute confiance et à qui je vouais un culte sans pareil. La curé enchaînait des phrases toutes droites sortie de la bible et de son registre de phrases déjà toutes prête pour ce genre de cérémonie. Je n’écoutais rien, je restais fixé sur la boîte de bois dur dans laquelle se trouvait mon père. Les soldats qu’il avait formé et dirigé s’approchaient alors du cercueil, fusils en mains et tirèrent alors des coups vers le ciel, un signe d’honneur disaient-ils. Trop peu de monde était là, mais il avait tout juste ce qu’il fallait, ces amis les plus proche, sa famille toute entière, ses soldats et même ses supérieurs. Quand vint alors mon tour de prendre la parole, ma mère trop triste était dans l’incapacité de prononcer un seul mot. Je m’approchais alors du pupitre et leva les yeux sur l’assemblée présente. Je pris une grande inspiration et sentit que mes pupilles brunes s’humidifiaient rapidement.
_ « Le sergent James Lewin, était à la fois un père, un soldat, un ami et aussi un mari. Son départ beaucoup trop précipité nous plonge tous et toutes dans une profonde tristesse. Aujourd’hui on m’a demandé de venir à vous, vous parler de mon père. Cet homme humble et unique. Un homme digne des plus grands, un homme au courage illimité, un homme au grand cœur, un homme qui était prêt à tout pour sa famille et sa partie. Mon père… mon père était un père extraordinaire, il savait toujours trouver les mots pour nous remonter le moral, il savait comment rendre le sourire à ma mère, il savait comment nous rendre heureux. Mon père était un homme un vrai, si je devais le décrire un seul mot je pense que je choisirais le mot unique. Car c’est ce qu’il était. Un homme bien qui aura vécu jusqu’au bout sans faire de dérapage. »
Tout au long de mon discours mes yeux parcouraient l’assemblée et s’arrêtaient principalement sur ma mère qui me déchirait le cœur, de la voir ainsi. Mais malgré les larmes qui me montaient et qui roulaient déjà beaucoup sur mes joues fraîchement rosées, je continuais mon discours décidant de lâcher mes fiches.
_ « Je me rappelle d’une fois ou… une fois où je ne croyais plus du tout en moi, je me pensais que bon à rien, future sdf… je me voyais déjà louper mon baccalauréat, mais ce dont je me souviens parfaitement était du discours de mon père face à ça. Je me souviens qu’il m’avait pris à part, dans ma chambre, seul à deux entre quatre murs, yeux dans les yeux et m’avait dit :
_ « Mon fils. Je veux que tu saches que quoique tu décides de faire de ta vie je t’aime et je t’aimerais toujours, que tu finisses éboueur, avocat, juge, sdf ou encore artiste je resterais à jamais ton père et fière de l’être. Mais je crois en toi mon fils, je sais que tu en as le potentiel, tu es quelqu’un d’intelligent et d’entier, tu iras loin dans la vie, je crois en toi. »
A ce moment-là j’ai su que je ne perdrai jamais mon père et que si lui croyait en moi, alors je pouvais le faire. Si je me tiens devant vous aujourd’hui, c’est pour vous remercier d’être là pour lui jusqu’à la fin, je suis sûr que de là où il est, il est heureux de nous voir tous ici. Mon père était quelqu’un d’unique.. et ça.. je tiens à ce que chacun d’entre vous ce le rappelle à jamais.. »

Je descendais alors de la petite estrade et pris une poignée de terre et que laissa tomber doucement sur le cercueil, signe que je le laissais partir. C’est alors que ma mère et ma petite sœur suivit mon geste ainsi que toutes les autres personnes présentes. Je savais que je ne le reverrais plus jamais et pourtant je sentais qu’il restera toujours à mes côtés. Une seconde tournée de coup de fusils se fit entendre puis tout le monde commençait à partir alors qu’avec ma mère et ma sœur, nous restions là, debout devant ce trou où il allait à présent logé jusque la fin de temps, les larmes roulantes sur les joues et les mains tremblantes.

Depuis la mort de son père, Nevan s'est renfermé sur lui même, il a totalement laissé tombé ses amis, et ne se consacre plus qu'à ses études. Il n'est pas du genre à collectionner toutes les filles qui lui passe sous la mains non, pourtant dieu sait que beaucoup le veulent, seulement Nevan est toujours omnibulé par cette fille qu'il connait depuis la primaire. Il a passé ses examens de fin d'année et les a réussit assez facilement, il est donc propriétaire d'une licence d'art. Quant à ses relations avec sa sœur et sa mère ? Sa mère ne sait toujours pas remarié, et n'a toujours pas rencontrer d'homme pouvant la combler. Sa petite sœur, elle, à toujours beaucoup de mal à combler le manque de son père et le fait ressentir à son frère avec qui elle passe tout son temps lire. Il est donc toujours aussi proche de ces deux femmes et il rend trois à quatre fois par semaine sur la tombe de son père, là où il dessine la plus part du temps. Il n'y va pas pour parler comme le font un bon nombre de personnes, non, il y va pour se retrouver en tête à tête avec son père et lui montrer qu'il a tenu bon et qu'il fait ce qu'il aime. C'est aussi là bas qu'il trouve l'inspiration.

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