"Nous ne discutons pas la famille. Quand la famille se défait, la maison tombe en ruine." Cette phrase résonne sans cesse dans mon esprit. Elle me vient de mon grand-père paternel et à dire vrai il me manque terriblement depuis qu'il est décédé. Lui seul réussissait à comprendre la complexité de mon caractère. Lui seul défendait mes opinions. Maintenant qu'il n'est plus là c'est différent. C'est mon père qui décide tout. Du moins il arrive toujours à influencer tout le monde sauf moi. Il n'a pas les mains vraiment propres mon père, d'ailleurs si l'argent rentre dans les caisses familiales c'est grâce à ses trafics mafieux. J'ai toujours fais mine d'être un ignorant total dans cette affaire. Il n'a jamais été adepte de la politique familiale de mon grand-père. J'ai beau l'observer discrètement autour de cette table il me semble si familier à cette famille pourtant, j'aimerais le comprendre plus que tout. Mon père à une sacrée grande gueule, il décide tout sur tout quitte à envoyer quelques malfrats pour fermer le clapet à certaines personnes. Mais il peut se montrer violent. Tellement violent qu'il en vient à frapper ma pauvre mère. Mon père voue un culte insensé à Dieu et prêche la bonne parole. Je dois rire ? Lui qui est responsable de tellement de mal autour de lui ! Tout le monde est catholique dans ma famille après tout ce n'est pas un choix qui s'est imposé à nous. On doit constamment fermer notre gueule et prier Dieu. Nous sommes tous italiens dans la famille du moins un certain mélange irlandais à vue le jour. Mon père n'a jamais apprécié cela. Il n'aime personne à part lui même de toute manière. Parfois, je trouve son ignorance ainsi que son racisme dégueulasse.  Ma mère dans cette famille n'a pas d'autre choix que de fermer sa gueule. Pourtant en tant que psychiatre reconnue elle devrait au moins prendre ses responsabilités et l'ouvrir davantage. Malheureusement, elle préfère lécher les bottes de mon père et récurer les plats. C'est une femme très intelligente, admirable mais  elle n'a pas choisis le mari idéal tout comme son amant. C'est Matteo mon grand-frère qui baigne dedans. Apparemment il prends goût à la chose. D'ailleurs les femmes raffolent de son côté Bad Boy. Il doit en écarter des cuisses. Quand à moi, je suis un type qui n'a pas sa langue dans sa poche. Qui peu parfois se comporter de manière familière. J'aime pas que l'on décide pour moi, que l'on dirige ma vie. D'ailleurs c'est pas parce-que je vais à l'église que je dois obligatoirement être charitable avec mes prochains. C'est des conneries. C'est comme surprendre le curé en train de baiser avec la bonne-sœur du coin. Je n'ai pas la foi, je crois juste en moi. Je ne suis pas à saint et je n'ai jamais voulu l'être. Je ne crois pas que j'aurais ma place au paradis étant donné mes pensées infâmes. Cela dit, je suis fiancé depuis un certain temps. Ma muse s’appelle Elia. Je ne l'aime pas. Je ne l'a désire pas. Je voudrais l'a jeter aux oubliettes. Pourtant mon frère louche pas mal dessus. Il a dû lui écarter les cuisses pas mal de fois. J'ai toujours ris intérieurement de leurs regards gênés quand j'étais présent.