Vous avez vu cette jeune femme aux bouclettes rousses ? Savez qui est cette personne ? Salut c'est Moi Olivia Zooey, mais vous pourrez m'appelez Zella. Si vous vous demandez d’où me vienne ce double prénom, la réponse est : me parents. Ma mère voulait me donner le prénom de ma grand-mère décédée quelques mois plutôt, mais mon père préférait m'appeler comme sa petite soeur qui était morte d'un cancer. Et voila mon prénom, il est comme ça parce que je n’en sais rien c’est pas moi qui ai choisi ce prénom. J'ai une histoire presque comme les autres. Je suis originaire d'Angleterre, née à Londres il y a 22 ans. C'est le premier janvier; le jour de de l'an pour être plus précise, exactement minuit pile après le fameux compte-a-rebours; que la famille Rosebury donna naissance à leur troisième fille.

Je suis moitié italienne, de ma mère, ça fait partie de mes racines profondes. Mon père lui est anglais avec des origines irlandaises, il travaille comme psychologue pour enfants, auteur de plusieurs livres, il pense toujours qu'il connaît la meilleure façon de gérer tout, et arrive avec des moyens assez extraordinaires pour traiter les problèmes familiaux ! Ma mère, quant a elle, était pianiste et chanteuse, elle travaillait dans un piano-bar presque tout les soirs et a eu l'occasion de partir plusieurs fois en tournée. Mes soeurs, parlons-en, j'en ai deux plus âgées de trois ans, toutes les deux sont jumelles. Ma famille n’était pas riche, mais mes parents ont toujours fait en sorte à ce que mes soeurs et moi ne manquons de rien.

Sinon si vous voulez en savoir plus sur moi, j’ai grandi entre Londres et Milan, depuis que j’ai environ 10 ans, je suis fasciné par tout ce qui touche à la musique, surtout que j'ai suivi la voie de ma mère en apprenant a jouer du piano depuis mes six ans. C’est donc pas surprenant que j’ai choisi de m’orienter vers ce choix de carrière artistique. Je chante énormément. J'adore ça, tout comme la danse. J'ai compose et écrit beaucoup de chansons que je jouais dans les parcs de Londres, ou je rencontrais beaucoup de passants qui s'arrêtaient pour m'écouter ou discuter. Je vivais un train-train quotidien entre l'école, les 400 coups entre potes, les journées entre filles et surtout beaucoup de musique.

J’ai eu une scolarité tout à fait normale, j’étais plutôt bonne élève mais pas non plus à la tête de la classe. J’avais quelques amis, mais je n’étais pas la plus populaire. J’ai fait ma scolarité sans trop me faire remarquer, plongée dans la masse d’élèves. Ma seule particularité, c’était ma chevelure rousse qui provoquait toujours quelques remarques, mais cela ne m’a jamais vraiment dérangée.[...] Arrivée a mes dernières années lycée, a mes 19 ans, j’avais été admise à l’université de Dublin. J'ai quitte alors mes parents a Londres pour rejoindre mes soeurs qui s'étaient installées chez les cousins en Irlande pour leurs études. J'avais donc débarque pour la seconde fois dans l'aéroport de Wexford, ou j'ai rencontre un charmant jeune homme qui m'avait aide quand j'avais l'air perdue.[...] J'avais retrouvé mes soeurs et les cousins, mais j'avais préféré prendre un appartement avec des colocataires, pour mieux payer le loyer. J'avais aussi pris un travail de serveuse dans le cafe de la ville ou j'y travaille encore a temps partiel. J'ai continue a écrire et a composer, et j'ai même commencer a publier sur youtube et pas mal de gens apprécient et me soutiennent. J'ai même fait la rencontre d'une jeune fille qui partageait cette même passion pour la musique, on est très vite devenues de grandes amis [...].

Mes premiers jours a l'université, alors que je récupérais des affaires de mon casier, je n'avais pas fait attention en me retournant et un jeune homme qui passait justement par là me percuta sans le vouloir, faisant tomber tout les livres et feuilles que je tenais dans les mains. Je n'osais même pas le regarder mais c'est lui qui prit la parole en premier : « Oh ! Excusez moi, je ne vous avais pas vu, laissez moi vous aider ! » Je n'eut pas le temps de dire quoi que se soit ou encore de faire un geste pour ramasser que le jeune homme se baissa pour me ramasser mes affaires. J'eut un léger sourire au visage, mes joues devenant toutes roses. « Mer...merci beaucoup... » L'homme me déposa doucement mes affaires dans les mains et me regarda en souriant et en me remettant une mèche de cheveux derrière mes oreilles pour pouvoir voir mon visage. « Mais pas de quoi, pour une jolie demoiselle comme vous ! Vous m'avez l'air familière, la fille de l'aéroport. » Je levais le regard vers lui doucement -le mystérieux jeune homme de l'aéroport, c'était bien lui- après avoir eu un grand moment d'attente et de réflexion il est vrai. « C'est moi... » Et soudainement, la sonnerie venait de tout arrêter. La journée se déroula comme a son habitude et on ne s'était revu que le lendemain à la cafétéria et malgré ma timidité, j'avais réussi a discuter pendant toute la pause de midi. J'appris qu'il s'appelait Quincy. Il était plus âgé d'un an et prenait le même atelier que moi. C'était le coup de foudre amical. Au bout de quelques temps, on avait commence a sympathiser et a se créer une belle amitié. Je l'appréciais beaucoup et adorais le voir. On se rendait régulièrement service, on se soutenait et s'aidait comme on le pouvait. Il était une des rares personnes a qui je donnais une confiance totale et lui faisais de même.

Au bout de deux mois, je ressentais beaucoup de chose pour lui, et un matin, c'est Quincy qui me déclara ses sentiments.

« Zella.. Écoute je... Enfin comment dire... Je ressens beaucoup de choses pour toi... plus que de l'amitié, un sentiment bien plus horrible, quelque chose d'inexplicable qui va surement finir par me détruire. Je pense tout le temps à toi. Quand tu parles des autres, les hommes qui partagent ta vie, je deviens jaloux, simplement parce que je sais que je ne compterais jamais autant qu'eux, et que jamais tu ne leur parleras de moi comme si tu parlais d'un homme génial. Tu sais, quand je ne suis pas là, je me demande souvent où es-tu, si tu vas bien, si tu n'as pas de problème, si tu as toujours un croquis de sourire accroché aux lèvres, si tu es en sécurité, si tu ne joues pas avec le feu. Et quand je te regarde, j'ai mal parfois, j'aimerais que tu t'attaches, que tu tiennes à moi. Je ne veux pas de clairs de lune, de baisers fougueux, de lettres enflammées, de centaines de sms par jour. Je veux juste que tu m'aimes vraiment. Que quand on te parle de moi, tes yeux s'illuminent. Je veux que tu saches que je suis là, je veux que tu te ramènes à quatre heures du matin et que tu sonnes à ma porte, même si tu es trempé sous la pluie, même si je dois me lever le matin, même si tu t'es mal comporté quelques heures plus tôt, et qui sait, même si tu as la peste, ou si tu as tué quelqu'un. Je voudrais juste que tu t'attaches un peu... Tu connais, ce sentiment... Ce truc qui bouillonne en moi et qui me dit que je serais très bien capable de me jeter sous une voiture à ta place. »

Mes yeux s'illuminaient, son cœur battait fort et je ne put m'empêcher de l'embrasser amoureusement, ce baiser fut tout de suite répondu par celui de Quincy. Une véritable idylle débutait alors entre nous deux. J'étais très épanouie avec l'homme que j'aime depuis trois ans déjà. Nous nous étions installé ensemble il y a un an. Et même si je ne le sais pas encore. Je suis enceinte de deux mois. Alors comment vais-je réagir quand je vais m'en rendre compte. Comment mon copain va t'il prendre cette nouvelle. Affaire à suivre ...

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