● avez-vous le permis ? si oui avez-vous une voiture ? si oui quelle voiture avez-vous ?  + Oui une mini cooper noir, qui commence sérieusement à tomber en ruine.

● avez-vous des animaux ? si oui lesquels ?   + Non

● quel est votre style vestimentaire ?   + J'ai beau chercher, je crois que débrayé c'est ce qui me correspond le mieux.

●  avez-vous des phobies ? si oui lesquelles ?   + La peur de mourir et j'avoue que le vide j'aime pas trop ça non plus.

● êtes-vous bordélique ? + Un peu beaucoup.

● savez-vous cuisiner ? + Un peu pas du tout.

● êtes-vous à l'aise avec la technologie ?  + Complètement.

● êtes-vous jaloux ? + Question suivante. (NON)

● avez-vous une passion ?  + La photographie.

● pratiquez-vous un sport ? si oui le ou lesquels ? + Le skate parfois, sinon j'aime bien les sports en général.

"Moi qui ne voulais plus jamais repartir j'avais maintenant entre les mains toutes les raisons possibles pour me pousser hors du pays : Mon frère venait de se barrer je ne sais ou avec une femme que je ne pouvais supporter à la vue, mon job devenait routinier à m'en briser le dos et surtout la rumeur courait que celle qui occupait toutes mes pensées avait passé une nuit avec un autre homme. J'ai saisit une opportunité qui me faisait de l’œil depuis un moment et que je me refusais par peur de perdre celle à qui j'avais confessé que je l'aimais et je suis parti. J'ai retrouvé Zoé, celle qui avait partagé certaines de mes nuits lors de mon voyage autour du monde. Mais tout était différent, absolument tout. Je n'avais plus d'envie, plus rien. C'est avec mélancolie que j'ai foulé le sol Indien pour la deuxième fois de ma vie, le soleil brûlant mes yeux, n'arrivant pas à me réjouir. Je n'avais pas envie d'être là. Je voulais reprendre cette avion, m'excuser pour ma réaction puérile et masculine mais il était trop tard, une dénommée fierté m'a traîné hors de l'aéroport jusqu'à l’hôtel dans lequel j'ai passé plusieurs mois.

Et aujourd'hui, je me trouvais les mains serrant avec mes nerfs un journal Irlandais attendant mes valises au terminal B. Je n'avais prévenu personne de mon retour, ni mes parents ni mon frère qui a décidé de faire le mort transit. Sans que je puisse m'exprimer clairement sur le sujet, je ne me réjouissais pas non plus d'être là. Mon job était terminé il fallait que je rentre, mais ça ne ressemblait plus à chez moi, étais-ce encore chez moi alors que chaque chose me rappelait un mauvais souvenir qui m'avait suivit jusqu'en Inde. Le voyage fut éprouvant, l'ordre me filait entre les mains, plus rien ne m'appartenait et je ne pouvais rien contrôler, tout ce que je déteste se réalisait devant mes yeux, un spectacle immonde qui me faisait me retourner des nuits entières. Je n'avais jamais connu une telle chose avant, j'étais sombrant à la dérive, mes rêves au sol, mon coeur piétiné, ma fierté archée de mains nues et je me trouvais là comme un con, dans un pays que j'aimais mais que je n'arrivais plus à aimer, je le voyais comme un exile insoutenable qui ne pouvait pas combler ce creux dans mon ventre qui me ramenait tout le temps à une image, son visage. Ici je ne savais pas ce qui m'attendait, la peur avait pris mon ventre en otage et l'homme courageux que j'étais autrefois commençait à se fondre avec le décor, devenant insipide et apeurée comme une fillette perdue dans un supermarché. J'ai pris mes clefs, jeté le journal froissé sur le pas de ma porte et j'ai fait un pas chez moi ou tout du moins ce qui restait de chez moi. Mon frère avait embarqué une partie de ses affaires, il n'avait rien laissé, ni lettre, ni justificatif, la seule chose que j'avais eu de lui ces derniers moi était une carte postale pour me raconter son séjour amoureux dans les alpes avec "l'amour de sa vie", je soupira pour les 10 années à venir.. Voilà, j'étais de retour, incapable de mettre des mots sur ce comptais faire de ma vie."