La douleur d'une séparation. Enfant, tu étais incontestablement fan des dessins animés et des barres chocolatées que tu raffoles encore aujourd'hui. Les yeux rivés sur l'écran, la bouche pleine de chocolat, trop captivé tu n'entendais pas tes parents hurler. Captivé par les bonhommes tous en couleur qui dansaient dans l'écran tu ne voyais guère ta maman supplier ton père ne pas partir. C'est lorsque tu sentis les lèvres de ton père sur ton front que tes bras s'ouvrirent rapidement en annonçant "papa câlin". Ton sourire était si attendrissant que les larmes de ta mère s'intensifièrent. Tu ne comprenais pas pourquoi ta maman pleurait. C'est la dernière fois que tu vis ton père jusqu'à aujourd'hui. Tu te souviens de l'image de son dos. Ce dos si fort lorsqu'il te portait et te lançait dans les airs en chantonnant.

Ton bijou. Combien de fois tu as pris soin de ta mère ? Tu ne comptes plus les fois, où elle tombait malade et tu te précipitais du boulot pour venir t'occuper d'elle. Tu es bien trop protecteur envers-elle. Tu détestes les hommes qui s'approche d'elle et qui lui font du mal. Son cœur est tellement merveilleux et si doux qu'elle ne mérite pas de souffrir. Combien de fois l'as-tu supplier de pas ramener l'un de ses prétendants ? Tu ne comptes plus les fois non plus. Tu veux être le seul dans le cœur de ta mère. Tu voudrais que ton père revienne, mais c'est impossible. Alors tu veuilles sur elle chaque jour. C'est ton bijou, le seul.

Les retrouvailles. Ton père se repointe de nouveau le jour de ton vingtième anniversaire. Coïncidence ou pas, tu ne sais plus quoi penser. Tu jubiles à l'idée de le revoir et de sentir ses bras autour de toi. Cette figure paternelle qui te manque depuis des années. Ta mère le déteste, toi non. Tu te sens fautif à l'idée de le revoir car tu ne souhaites pas que ta mère souffre de nouveau. Pourtant, tu ne cesse de garder contact avec lui. C'est ton père après tout. L'unique, seul.

La famille. Depuis que ta cousine Sasha à emménager chez toi, tu te sens en quelque sorte revivre. Tu avais besoin de sa bonne humeur et de cette pétillante joie de vivre pour te sentir mieux. Il est tellement plus facile de parler avec elle, de se confier. Tu ne doute pas non plus de la bonté de ton cousin Ariel, mais avec Sasha ce n'est pas la même chose. Tu te sens de nouveau entouré par tant d'amour que tu peux enfin respirer de bonheur.