| Sujet: Re: bigbang - yeoun Mer 21 Jan - 2:43 | |
| «Père..?»
Je rentre dans son bureau. Il est là, lisant le journal du dimanche, complètement inconscient de ce qui l'entoure. Ces lunettes sur le bout de son nez, il continue de lire le journal, terminant l'article qui lui avait attiré l'oeil. « Tu as terminé tes devoirs ? » Je regarde mes pieds, marmonnant ma réponse, que oui, ils étaient terminés. « et tes tâches ? » Je soupire légèrement « oui p'a, c'est fait... » Il fronce les sourcils au surnom, montrant son agacement. « Qu'est-ce que je t'ai dit ? Je suis ton père, pas ton pote. » Il soupire irrité puis replonge dans son journal, signifiant qu'il n'avait plus rien à me dire. Je prends mon courage a deux mains et je saute dans le vide.« Est-ce qu'on peut...parler ? » Il ne me regarde même pas. « Nous sommes des hommes Bae, on n'a pas besoin de parler » Il tourne une page de son journal, ajustant ces lunettes au passage. Je sers des poings, tentant de garde mon calme. Il ne peut pas m'écouter pour une fois? « Père, c'est important...» Il ne lève même pas les yeux vers moi, soupirant un quoi, comme si j'étais un enfant qu'il devait être sermonné. « Je suis bisexuel » Il arrête soudainement de lire. Je le vois serrer de la mâchoire, ses mains devenant blanche. Il me regarde, toute son attention maintenant sur moi. « Qu'est-ce que ... tu viens de me dire ? » Je recule doucement. « J'aime... » Son poing frappe violemment la table. « J'ai entendu ! Tu mens ! » Je recule encore, complètement bouleversé par sa réaction. « Quoi..non p'a..» Il se lève, sa chaise frappant le mur. « Ne m'appelle pas comme ça ! » Il fait le tour du bureau et agrippe mon chandail, me secouant. « Tu n'aimes pas les mecs ! Tu n'es pas une pédale ! » Mes yeux ce remplissent un peu, je tente de ne pas éclater. « Je... » Il me pousse et je tombe sur le plancher. « RÉPONDS-MOI ! » Je le regarde d'en bas, le visage de mon père complètement rouge. J'aurais pu lui mentir; lui dire que ce n'était pas vrai, que je déconnais... Mais ce n'est pas moi. Je recule sur mes coudes « ...désolé » Il s'avance vers moi puis montre la porte du doigt « Sors de ma maison ! Tu n'es pas mon fils, tu es une abomination ! » Mes yeux deviennent ronds. « mais papa...» « SORS !» Claque la porte de son bureau, moi encore étalé sur le plancher.
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