Nous vous rappelons que le PLAGIAT, COPIES
du concept, des règles twitter et des légendes pour RP,
est strictement Interdit
Le Deal du moment :
Coffret dresseur d’élite ETB ...
Voir le deal
56.90 €

Partagez
 

 
Take me to church ∆ So

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 











avatar





Invité


Take me to church ∆ So Empty
MessageSujet: Take me to church ∆ So   Take me to church ∆ So EmptySam 27 Déc - 11:26

NOM : Rhodes. PRENOMS : Solveig Elisa. SURNOM : Sol, Soso, So et d'autres inavouables. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 15 août 1993. AGE : vingt et un ans.  ORIGINES ET NATIONALITE : nationalité anglaise avec des origines russes (ça se voit pas, je sais.) SITUATION FINANCIERE : modeste. Ni trop pauvre, ni trop riche. ETUDES/METIER : étudiante en sociologie et serveuse au Dragon d'Or. ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle. SITUATION MARITALE : en couple depuis le 14/12. GROUPE CHOISI : Ordinary.

Solveig Elisa Rhodes
electric bird. & tumblr (c) FEAT. Aimeè Teegarden




CARACTERE : douce et très calme la plupart du temps  + rancunière pour certaine chose, pas du tout pour d'autres, bizarrement + spontanée + susceptible, elle accepte difficilement les critiques. + + persévérante. + renfermée lorsqu'il s'agit de parler d'elle ou de ses sentiments + terre à terre, même plutôt mature pour son âge. + solitaire parfois + souriante, elle l'est en toute circonstances. + à l'écoute + gentille (même si elle l'est peut-être trop) + perfectionniste.

LES ANEDOCTES : elle ne peut pas s'endormir sans entendre la chanson Gives you hell des All American Rejects. Ce n'est pas une chanson calme, mais c'est une habitude qu'elle a prise depuis son adolescence et ça ne l'a plus quitté depuis. elle adore manger dans les fast-foods. Il ne se passe pas une semaine sans qu'elle y aille. Sachant qu'elle ne prend pas un gramme et qu'elle ne fait pas attention à sa ligne, elle en profite. un soir, alors qu'elle rentrait du travail, Solveig pensait avoir vu Bob Marley dans la rue. En réalité, elle l'avait juste confondu avec un clochard rasta. Elle s'en ai rendu compte lorsqu'elle a voulu lui demander un autographe et qu'il sentait la bière à plein nez. Ironie, quand tu nous tiens. Elle n'a même pas pensé que c'était impossible vu que, comme tout le monde le sait, il est bel et bien mort et enterré. lorsqu'elle vivait encore chez ses parents, elle était forcée d'aller à la messe tous les dimanches. Elle ne croit plus en Dieu depuis bien longtemps maintenant, selon elle, il l'a laissé tombé et n'est qu'une invention de l'homme pour se donner bonne conscience. à son arrivée à Wexford, Solveig a du trouver un travail au plus vite pour se payer un logement et de quoi subvenir à ses besoins. Sans réfléchir, elle a prit le premier job qu'on lui a proposé, c'est à dire serveuse dans une boîte de strip-tease. Ce n'était pas son univers, mais tant qu'on ne lui demandait pas de se dénuder ça allait. Elle l'a quitté au bout de dix jours, exténuée de l'ambiance et surtout parce qu'on lui avait proposé de passer de l'autre côté du décors. dès qu'elle voit un enfant, elle s'imagine que c'est celui qu'elle a abandonné lâchement. Des tas de questions lui viennent en tête quand elle pense à lui. La principale étant "qu'est-il devenu ?" Elle ne peut pas regretter sa décision, elle a juste ce sentiment poignant qui lui déchire les tripes quand elle pense à cet enfant. Le sien.   elle adore le camping. Les nuits à la belle étoile à faire griller des chamallows autour d'un feu de camp, entre amis, à rire de tout et à faire des choses futiles mais qui remontent le moral. D'ailleurs, elle a été scout, c'est sûrement les restes de sa jeunesse qui lui font tant aimer le camping. quand elle est nerveuse, elle tape du pied contre le sol. C'est une manie qu'elle a depuis quelques années et a du mal à s'en défaire. il ne faut jamais lui parler quand elle se réveille. Le matin, c'est sacré et celui qui lui parlera avant qu'elle soit totalement réveillée, récoltera un regard noir et des grognements en guise de réponse. elle aime se sentir protégée, aimée, le contact avec les autres. Solveig observe beaucoup les autres en faisant ses petites conclusions, c'est sûrement ce qui l'a fait pencher sur des études en sociologie. elle se mord la lèvre quand elle ne sait pas quoi dire, qu'elle est nerveuse ou que quelque chose ne lui plait pas mais qu'elle n'ose pas en parler. c'est une solitaire par moment, mais bizarrement, elle a peur de la solitude. Elle est effrayée à l'idée qu'on lui fasse une promesse qui ne sera pas tenue ou qu'on trouve mieux qu'elle. Solveig a un très grand manque de confiance en elle, ce qui la fait douter sur tout et rien. elle rêve de voyage et de sensations fortes, elle adorerait partir à l'aventure, découvrir le monde et se lancer des défis. Solveig chante beaucoup, dans la douche, dans la voiture. Sans même s'en rendre compte par moment. elle a peur pour ses frères et soeurs, elle aimerait retourner à Londres pour s'assurer qu'ils vont bien. Malgré qu'elle ait des nouvelles toutes les semaines, elle ne peut s'empêcher de s'inquiéter. courir est un bon moyen de s'évader. Solveig essaie de courir au moins tous les deux jours.  

 pseudo/prénom ❅ ElectricDream / Aurélie. âge ❅  bientôt 22, je me fais vieille  loose . région ❅  Pays de la Loire. fréquence de connexion ❅  tous les jours sur twitter, pas souvent sur le forum. où as-tu trouvé secrets online ❅  Par Meg internationale  :coeur: . qu'en penses-tu ? ❅  à ton avis ? last words ? ❅  je vous fait plein de bisous et de câlins :calin3: .

QUELLE EST TA COULEUR PREFEREE ?
Le rouge. J'en ai partout. Dans ma chambre, sur mes habits, sur mes lèvres, sur mes ongles. Partout !

AS-TU LE PERMIS ? SI OUI, TA VOITURE C'EST QUEL MODELE ?
Non, mais j'y pense.

SAIS-TU CUISINER ? ET TON PLAT PREFERE C'EST QUOI ?
J'adore cuisiner. Mais ce que j'aime par dessus tout, c'est le Mcdo !

LE TITRE DE TA CHANSON PRÉFÉRÉE ?
Gives You Hell des All-American Reject.

TA VILLE ET TON PAYS PRÉFÉRÉ ?
Londres et l'Angleterre, sans hésiter.

TON TYPE DE SOUS-VÊTEMENT PRÉFÉRÉ ?
J'en ai pas vraiment. Même si j'adore mettre des beaux dessous, ils sont vraiment comfortables.

TON AVIS SUR SECRETLY ET SON TWITTER ?
Je la trouve souvent inutile à se mêler comme elle le fait de la vie des gens. Sa propre vie doit vraiment être fade pour commencer quelque chose de ce genre. En fin de compte, chacun a le droit de s'exprimer comme bon lui semble. Même si c'est pour dire des horreurs ou des mensonges sur les autres.


Code:
<pris>+ Aimeé Teegarden</pris> - Solveig Rhodes


- les codes sont au staff de secrets online, toute reproduction même partielle est interdite. -
Revenir en haut Aller en bas











avatar





Invité


Take me to church ∆ So Empty
MessageSujet: Re: Take me to church ∆ So   Take me to church ∆ So EmptySam 27 Déc - 11:26



« Maman ? Comment on fait les bébés ? » A trois ans, je touchais le ventre de ma mère, enceinte jusqu'au cou. Des jumeaux. De ma petite main frêle je le caressais du bout des doigts, de peur de lui faire mal, ou de déranger mon frère et ma sœur. Parce que oui, c'était une fille et un garçon. Depuis que je savais que j'allais être grande sœur, j'étais la plus heureuse des enfants. « Tu sais ma chérie, les enfants, c'est un don de Dieu. » Ah, ce Dieu, parlons-en. A cet âge là, je n'étais pas en mesure de comprendre ce qu'il représentait réellement. J'étais baignée dans un univers rempli de bibles et de croyances en tous genres, toutes plus irréalistes et peu concrètes les unes que les autres. Maman s'accroupit devant moi. « Les bébés sont un cadeau du ciel. Tu es un cadeau, ton frère et ta sœur sont un cadeau et si vous êtes ici tous les trois, c'est parce que Dieu a fait en sorte que ça arrive. C'est comme ça qu'on fait les bébés, en ayant foi en lui. » Elle replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille, avec sa bienveillance maternelle, tandis que j'hochais la tête. Tout cela semblait bien abstrait pour moi. Du haut de mes trois ans, je ne comprenais pas tout, mais j’essayais de faire de mon mieux. « Quand deux personnes s'aiment très fort, comme ton papa et moi, c'est comme ça que ça se passe. Ils s'aiment pour la vie, fondent une famille et rien ne peut leur arriver. » Je ne te remercierais jamais assez de m'avoir bourré le crâne avec ces mensonges, maman. En sortant de l'église ce dimanche matin, elle eut des contractions. C'était l'heure pour mon petit frère et ma petite sœur d'arriver au monde. Quelques très longues heures plus tard, ils étaient là, au chevet de ma maman qui était épuisée. Doucement, je m'approchais de ces êtres tellement petits, tellement fragiles que j’avais l’impression qu’ils pouvaient se casser à tout moment. Dès que je les ai vus, j'ai su que je devrais en prendre soin, comme la prunelle de mes yeux. Je me penchais sur le berceau de ma petite sœur, Eileen. Je tendis ma main pour l'approcher de la sienne. Ses doigts minuscules attrapèrent mon index et je la regardais émerveillée avant de relever la tête vers papa qui nous surveillait. « T'as vu papa, elle veut plus me lâcher ! » Un immense sourire s'étira sur mon visage. « Oui ma puce, c'est parce qu'elle t'aime déjà. Tu devras prendre soin d'elle. Et de ton frère aussi. C'est ton rôle de grande sœur. » J'hochais la tête, la regardant de nouveau. « Je le ferais. Elle est trop belle et elle m'aime et je l'aime aussi. Je les aime. »

A l'adolescence, on se découvre, on apprend ce qu'est la vie en dehors de notre famille. C'est à cette époque que j'ai compris qu'il n'y avait pas que Dieu dans la vie, que tout n'était pas facile, que tout le monde n'avait pas eu la chance que j'ai eu de naître dans une famille aisée. On pense tous que Londres est une ville où les personnes sont ouvertes d'esprit. J'ai du atterrir dans la mauvaise famille.  A seize ans, j'ai rencontré mon premier amour, celui qui nous fait perdre la tête et la raison. Je me souviens de notre première rencontre. Je crois qu'elle est ancrée dans ma mémoire à tout jamais. Etrangement, il faisait beau dans la capitale anglaise. Cet après-midi là, j'avais décidé de rejoindre mes amis dans le parc, à deux pas de chez moi. Une robe légère, mais pas provocante, lunettes sur le nez et j'étais prête à les rejoindre. « So, tu vas où ? » Eileen. Mon petit rayon de soleil qui avait bien grandi depuis le temps. « Je vais rejoindre mes amis au parc. » « Tu peux m'emmener avec toi ? S'il te plait, s'il te plait, s'il te plait ! » En plus de me supplier, elle me faisait ses yeux de martyr auxquels j'avais du mal à résister. Mais je ne céderais pas. « Désolé Lee, je peux pas, mais va faire quelque chose avec Andrea. » Elle me regarda d'un air déçu mais retrouva vite le sourire. Je n'avais jamais vu quelqu'un passer aussi rapidement du rire aux larmes et vice-versa. C'était déroutant parfois. J'embrassais sa joue avant de la voir courir vers l'étage pour retrouver notre frère. Je sortis de la maison et marcha quelques minutes avant d'arriver au lieu de rendez-vous. Ils étaient déjà tous là. J'étais en retard et j'allais en entendre parler. « Solveig, encore en retard ! » Je souris à mon meilleur ami. « Désolé, ma petite sœur voulait à tout prix venir. J'ai du régler ça. » Je les saluais un à un jusqu'à ce que mon regard tombe sur ce garçon. A l'apparence plus âgé, un côté je-m'en-foutiste qui faisait tout son charme. Brun, la peau typée, quelques tatouages sur les avant-bras. Son regard n'avait pas une seule lueur de méchanceté. Malgré l'impression qu'il donnait, celle comme quoi, si quelqu'un l'approchait, il n'en sortirait pas vivant. Je le saluais gentiment. Poliment. Légèrement intimidée et subjuguée. Cet air impénétrable me nouait l'estomac. Une sensation que je n'avais jamais connue. Les jours, les semaines, les mois passaient. J'apprenais à le connaître. Plus le temps passait, plus j'en étais amoureuse. Nous ne faisions pas parti du même monde, mais quelle importance ? Il venait des quartiers les plus défavorisés de la capitale, mais l'argent ne fait pas une personne. Sa personnalité le rend plus riche que tout l'or du monde. Je l'aimais. Je pouvais dire fièrement qu'il était mon premier amour. Mon bonheur était à ses côtés. Sa vie n'avait pas été facile, j'espérais qu'un jour, il puisse se sortir de tout ça. De sa famille qui le rendait malheureux, de l'environnement dans lequel il vivait. Je voulais son bonheur.

Notre histoire durait. Jusqu'au jour où j'appris cette nouvelle qui changea tout. Depuis presque deux ans que nous étions ensemble. Nous étions heureux et selon nous, rien ni personne ne pourrait nous séparer. Nous avions eu tort. J'étais actuellement dans la salle de bain qui jouxtait ma chambre. Sarah, ma meilleure amie était juste à côté de moi alors que je vidais mes tripes. C'était sûrement une gastro ou quelque chose qui s'y rapproche. Elle avait dormi à la maison et ce matin, je m'étais réveillée dans cet état. Je reculais ma tête de la cuvette des toilettes, portant mes mains à mon ventre, la douleur étant vive. Je soufflais doucement, tentant de reprendre mes esprits, m'adossant contre le mur carrelé de la pièce. « Respire, So. Je vais aller te chercher un verre d'eau et un médicament et tu vas retourner au lit. » Je secouais la tête. « Non, je reste ici, j'ai l'impression que ça va recommencer. » Quelques minutes plus tard, je repris de plus belle, penchant ma tête au dessus de toilettes. Une demi heure plus tard, j'avais enfin terminé de vomir, soufflant pour retourner m'allonger, les mains sur mon ventre douloureux. Les heures passaient et mon état ne s'améliorait pas. Mes parents étaient absents, Andréa et Eileen étaient à l'école. Il n'y avait personne à part Sarah et moi. Elle décida d'appeler un médecin, s'inquiétant de mon état de santé. Le rendez-vous fut rapide. Il décida qu'il fallait une prise de sang. Ce que je fis dans la foulée. Quelques jours plus tard, le verdict tomba : j'étais enceinte. Un coup de massue était ce que je venais de recevoir en pleine figure. Les larmes coulèrent, je me demandais comment c'était possible. Nous avions toujours fait attention. La première personne que j'allais voir était lui. Je tambourinais à sa porte d'entrée, les larmes ne cessant de ruisseler sur mes joues. C'est lui qui m'ouvrit la porte et je me réfugiais dans ses bras réconfortants, laissant mes perles salées couler dans son cou. « Hayd... » Je serrais son t-shirt dans mes mains, haletant, suffoquant, tentant de retrouver une respiration normale. « Mon cœur, qu'est-ce qu'il t’arrive ? » Je relevais la tête pour plonger mon regard dans le sien, puisant la force dans ses paroles et son regard. « Je... Je suis... » J'inspirais longuement, fermant les yeux et les rouvrant. « Je suis enceinte. » Son regard me trancha le cœur, pas en deux, ni en dix. En milliers de morceaux, prêts à s'éparpiller sur le sol pour être piétinés. Brusquement, il s'écarta de moi, le regard dur. « T'es quoi ?! C'est pas possible ! Tu peux pas le garder ! » Je secouais la tête, pleurant de plus belle. « Je... peux pas. » « Tu te fiches de moi ? Bien sur que tu peux, c'est pas possible ! Merde ! » Les larmes coulaient sur mes lèvres, laissant un goût amer. « Non, tu comprends pas. C'est trop tard Hayd ! Je suis pas enceinte de deux semaines, mais de sept mois ! C'est pas possible ! J'ai fait un déni.. » Sa réaction me fit encore plus mal au cœur. Il riait, d'un rire nerveux, presque moqueur. « Alors dégage ! J'en veux pas de ton gosse, ni de ton bébé. Va l'élever toute seule, j'ai pas signé pour ça. » « Hayd ! Fais pas ça. Je t'aime, et tu m'aimes aussi. Fais pas ça ! » Suppliante, le regard flou, je tentais de percevoir son visage. « Non. C'est fini. Sors de chez moi, et ne reviens pas ! Je veux plus te voir. » Je le regardais sans bouger, pleurant toutes les larmes de mon corps. « Dégage, je t'ai dit ! » Il attrapa mon bras brusquement et me fit sortir de chez lui, me claquant la porte au nez. C'était fini, terminé. Je me retournais pour repartir chez moi. Je devais maintenant l'annoncer à mes parents. Seule contre eux.

Partir. C'était tout ce que je pouvais faire. A dix huit ans, je me retrouvais à la porte, un ventre proéminent. Je devais quitter Londres. Chaque endroit me rappelait tout ce que j'avais vécu et mes parents ne voulaient plus me voir. Je leur faisais honte. Ces derniers jours, je n'avais fait que pleurer. Impossible de me calmer. J'avais tout perdu. L'amour, ma famille, un toit, j'étais enceinte et complètement perdue.  Furieusement, je rangeais mes affaires dans une valise. Je devais faire tenir toute ma vie dans cette foutue valise. J'entendis la porte grincer et me retournais brusquement, pensant que c'était mon père qui me disait de me dépêcher, ne cessant de me répéter que je n'avais plus ma place dans cette maison, ni dans cette famille. Que j'étais vouée à aller en enfer. Je tentais de me calmer en voyant Andréa et Eileen rentrer dans la chambre, fermant la porte derrière eux. Je soufflais presque de soulagement, puis de tristesse. Les quitter était la chose la plus dure qu’il m'était donné de faire. « So, tu vas où ? » « Je dois partir mon ange, mais je ne vous oublie pas. Je quitte l'Angleterre, mais on se retrouvera, parce que vous êtes mes amours. Je serais toujours là, si vous avez un problème ou besoin de moi, appelez-moi. Je ne pourrais pas venir vous voir, mais je reste votre grande sœur, et je suis là pour vous, d'accord ? » Les larmes reprirent de plus belles. Ils étaient les personnes les plus importantes à mes yeux, ils passaient avant ma propre vie et je ne pouvais même pas les emmener avec moi. Je les pris tous les deux dans mes bras, aussi fort que je pouvais. « On t'aime, So. Nous, on s'en fiche de ce que t'as fais. T'es notre sœur, et ça va pas changer. » Sans m'arrêter de pleurer, je les regardais tour à tour. « Prenez soin de vous surtout. Je vous aime tellement, s'il vous arrive quelque chose, je m'en voudrais à vie. » Ils hochèrent la tête en même temps. « Promis. » Ca sonnait comme des adieux. Je m'assis sur mon lit après qu'ils aient quitté la chambre et reprenait une respiration normale avant de boucler ma valise, regardant autour de moi pour m'imprégner une dernière fois des lieux. Sans un au revoir, sans un mot, je quittais la maison de mon enfance, ma vie entière pour me rendre en Irlande, plus précisément à Wexford, avec les quelques économies que j'avais.

Deux mois que j'étais arrivée. Deux longs mois, qui m'avaient parus une éternité. Le jour fatidique était enfin arrivé. J'étais en salle d'accouchement, donnant la vie. C'était censé être le plus beau jour de ma vie, mais c'était le pire. Je n'allais pas le garder. C'était impossible. Il me rappellerait Ben et je n'avais surtout pas les moyens pour assumer. « Poussez mademoiselle, vous y êtes presque. C'est bien. Continuez. » La sage-femme me répétait sans cesse ces mots, tandis que je continuais de faire ce qu'elle me disait. C'était douloureux. Insupportable. Je voulais en finir. Les larmes dévalaient mes joues. C'était enfin fini. Je fermais les yeux pour ne pas les voir l'emmener loin de moi. Accoucher sous X avait été mon choix, et je ne pouvais revenir en arrière. Malgré le mal que ça faisait. C'était déchirant, lancinant, prenant aux tripes comme rien d'autre. Malgré tout, je m'y étais attaché à ce petit bout d'homme. Parce que oui, c'était un garçon. J'aurais aimé le garder avec moi. Ce n'était pas par choix que je l'abandonnais, mais par obligation. Quelques jours d'hôpital et je sortais, épuisée, vide. Seule, je devais faire face à tout ça. Ce destin qui était le mien.

Un regard. Un seul regard avait suffit. Lui, il avait le regard dans le vide, ou ailleurs. C'est probablement l'alcool qui le rendait ainsi. J'avais regardé toutes les personnes présentes dans la salle avant de m'attarder sur lui. Alors qu'il titubait légèrement, je ne cessais de le fixer depuis que je l'avais remarqué. Comme hypnotisée. Je tentais en vain de ne pas y faire attention. Malgré son taux d'alcool élevé, il réussi à m'atteindre. Littéralement. Il me fit tomber. A terre, amoureuse. Dans tous les sens possibles. Alors que je ne m'imaginais pas rencontrer un homme, il a déboulé comme une tornade. Il a prit mon cœur, il m'a tout pris. Aujourd'hui, je ne regrette pas de lui avoir donné tout ça. Nous vivons ensemble et sommes fiancés. Tout ce qu'une fille peut rêver.


Parfois ne plus voir la vie d’avant, c’est mieux.
les codes appartiennent à secrets online
Revenir en haut Aller en bas











avatar





Invité


Take me to church ∆ So Empty
MessageSujet: Re: Take me to church ∆ So   Take me to church ∆ So EmptyVen 16 Jan - 19:12

je déplace :naaaan:
Revenir en haut Aller en bas











avatar





Invité


Take me to church ∆ So Empty
MessageSujet: Re: Take me to church ∆ So   Take me to church ∆ So EmptyJeu 12 Fév - 22:09

Suppr
Revenir en haut Aller en bas
















Contenu sponsorisé


Take me to church ∆ So Empty
MessageSujet: Re: Take me to church ∆ So   Take me to church ∆ So Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Take me to church ∆ So

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
SECRETS ONLINE :: fiches de présentations.-


météo

et voilà une année que l'aventure twitter a commencé pour ariel, tahlia, alexis, nathan, paulo et kenaël (adam). une année de hauts et de bas, mais qui malgré tout nous a apporté beaucoup de bonheur de belles rencontres. un grand merci à ceux qui tweetent chaque jour sur la plateforme depuis maintenant plus d'une année et que le jeu continue pendant une année encore.