- Sa mère est professeur de Latin au lycée et vient d'être mutée à Wexford, avant cela ils vivaient à Dublin, là ou ils ont toujours vécus depuis qu'ils sont arrivés en Irlande (sachant que Stellan est lui bien né en Irlande à Dublin et qu'il n'a mis les pieds en Suède que quelques fois dans sa vie pour aller voir sa famille) il peut avoir des frères et soeurs. Sa mère malgré qu'elle soit dans le même lycée ne voit rien au malheur de son fil et ignore ce qui se passe dans sa vie
- Ses parents sont toujours ensemble et s'aime énormément. La profession de son père est libre bien qu'il faille un métier qui leur permet de vivre très confortablement et un métier qui le rende peu disponible pour son fils
- Il est insomniaque, il dort extrêmement peu, ses nuits sous fond de cauchemars et d'angoisse

"Une grande chambre. Un grand coeur. Un grand trou dans l'estomac. Le matin se lève et mes yeux sont déjà ouverts, l'appréhension donnant ses traits à mon visage, lundi, ce jour que je maudis comme je maudis ces gens qui font de mon univers un trou noir. J'entends ma mère toquer à la porte signe que je dois quitter mon lit ou je ne trouve pas le repos. Le jour vient de naître mais il est déjà mort pour moi, je connais cette ritournelle par coeur. Je me lève, je déjeune, j'embrasse mes parents, ma mère me conduit au lycée avec elle, les doigts se pointent vers moi, les bouches en forme de coeur me dépeignent d'insultes et je traîne des pieds toute la journée en espérant que ce jour-ci sera moins pire ce celui d'avant, je rentre chez moi, je m'enferme dans ma chambre ou je frappe dans mon oreiller jusqu'à ce que mes nerfs craquent en larme, je dors 10 minutes, je fais ma vie dans ma chambre, je mange en compagnie de mes parents qui me demandent comment était ma journée, je réponds par mon très travaillé "ça va", je m'excuse poliment pour quitter la table plus tôt, je retourne dans ma chambre, je tourne en rond, je cherche des solutions puis le sommeil et rien ne vient, je garde les yeux grands ouverts et puis j'entends ce "toc toc" contre ma porte.
Arrivé au lycée ma mère a rejoint sa classe en avance pour préparer son cour, j'attends dans un couloir là ou l'ombre de mes cauchemars me laissent parfois en paix. Je vois une fille passer, je la regarde, je vois un garçon passer, je le regarde de la même façon, des nœuds dans le ventre j'ai le cœur qui papillonne. "